France : qu'est-ce que le dispositif "cash-back" dans les supermarchés ?

Gros plan sur le dispositif « cash-back », ce nouveau service en France qui permet de payer ses courses et de retirer de l'argent « liquide » par la même occasion.

Le "cash-back" : qu'est-ce que c'est ?

Le cash-back est un service de paiement qui offre la possibilité aux consommateurs de retirer de l'argent en espèce auprès d'un commerce lors d'un achat par carte bancaire. Pratique déjà courante dans certains pays de l'Union européenne tels que l'Allemagne et le Royaume-Uni, ce service est désormais disponible en France. Et ce, suite à l'adoption définitive par le Sénat en juillet dernier de la directive européenne sur les services de paiement (DSP2). Il se fera uniquement à la demande du consommateur et sur la base du volontariat des commerces.

Le "cash-back" : une pratique payante et plafonnée

Le cash-back est un service que les commerces peuvent facturer. Dans les faits, les consommateurs paieront un produit ou un service plus cher que sa valeur initiale pour pouvoir retirer de l'argent « liquide » dans un commerce donné. Par ailleurs, le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie a annoncé que les retraits cash-back seront plafonnés afin d'éviter ou du moins réduire les risques de fraude fiscale et de blanchiment d’argent. Un décret d’application fixera le montant maximal admis par cash-back mais d’après les prévisions, ce plafond serait de l’ordre de 100 à 150 €.

Le "cash-back" : une réponse à l'accès limité aux distributeurs de billets dans les zones reculées

D'après les chiffres communiqués par le Groupement Cartes Bancaires, la France dispose actuellement de plus de 57.000 distributeurs automatiques de billets (DAB), soit près de 850 par million d'habitants. Cependant, la répartition de ces points de distribution de billets n'est pas forcément homogène sur le territoire national. En effet, un nombre non négligeable de villages et de petites villes françaises ne disposent pas ou peu de points de retrait. La mise en place du service cash-back permettrait donc de résoudre en partie ce problème.