Les réseaux sociaux luttent davantage contre le "Revenge porn"

infoadmin. Le 20 novembre 2017
Les réseaux sociaux luttent davantage contre le "Revenge porn"

Le revenge porn consiste à partager sur la toile des photographies, généralement d'une personne dénudée, sans le consentement de la personne visible sur celles-ci. Le réseau social, Facebook, teste actuellement une nouvelle méthode pour combattre ce type de comportement. En quoi consiste cette méthode ? Quelles sont ses limites ?

Facebook et les internautes, une union pour combattre le revenge porn

En premier lieu, le plan d'action proposé par Facebook consiste à demander aux internautes d'envoyer leurs photos dénudées. Mais pour quelle raison demande-t-il cela ? En procédant ainsi, le réseau social a la possibilité d'enregistrer l'empreinte numérique des photographies envoyées et de bloquer la publication sur le réseau social si une copie d'une de ces photos est publiée. D'après la commissaire à la cybersécurité, Julie Inman Grant, les images en elles-mêmes ne sont pas stockées. Seule une représentation mathématique de ces photographies est enregistrée. Par conséquent, un internaute n'aura pas la possibilité de poster une image possédant la même empreinte numérique qu'une autre envoyée au préalable au service de cybersécurité du réseau social.

Comment doit procéder l'utilisateur qui souhaite se protéger ? Tout d'abord, il doit remplir un formulaire présent sur le site internet de la commissaire à la cybersécurité. Après avoir rempli ce document, l'internaute devra s'envoyer la photo à lui-même en utilisant la messagerie interne messenger du réseau social. Au même moment, Julie Inman Grant aura signalé l'envoi de la photographie à Facebook. C'est de cette manière que le réseau social peut enregistrer l'empreinte numérique de l'image en question.


L'envoi d'images à Facebook, les limites d'un système

Selon l'Australian Broadcasting Corporation, cette méthode est le fruit de la collaboration entre un organisme gouvernemental de lutte contre les abus sur internet et Facebook.

Cependant, ce système présente certaines failles. En effet, lorsqu'une vengeance est commise, le réseau social ne dispose pas systématiquement des empreintes numériques pour empêcher la publication d'une photo, du fait que la personne concernée n'a souvent pas elle-même cette photo. Il faut d'ailleurs convaincre les internautes réticents d'envoyer leurs photographies dénudées. Une tâche qui est loin d'être évidente. C'est pourquoi il faut attendre encore de connaitre les résultats des tests pour pouvoir se prononcer sur cette stratégie.

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